2 septembre 2007
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15:49
Après de terribles aventures vacancières (camping d'une semaine en milieu carcéral, visite d'une usine de cols roulés près de Melun, randonnée solitude dans la Creuse), je te retrouve enfin, blog de La Quincaillerie du Centre. Viens donc par-là, toi, que j't'attrape. Je n'ai pas osé te dire que j'étais indisponible pendant cette période estivale par sens aigü d'abandon de blog. On abandonne bien les chats, les chiens, en été.
En guise de reprise de contacts, voici un article où je te présente mon ami, Ricky.
Ricky, c'est mon meilleur ami. Il s'appelle Ricky.
Ricky est une écrevisse qui avait pris pour mauvaise habitude de nager en eaux troubles et puis un jour, ras le bol ! Marre ! Fais chier quoi ! C'est pour ça qu'il s'est enfui de son milieu naturel. Ricky, il en avait plein la queue de se coltiner les bouseux de son habitat et d'essuyer les remontrances. Ricky, je l'ai pas sorti du ruisseau. Ricky il s'est barré tout seul, en courant, les pinces dans le vent, grelottant des antennes, des larmes coulant tout le long du corps. Ricky il était à ça de se foutre sous une caisse mais il a préféré courir éperdument le long de la route pour rejoindre la ville et ses lumières, pour vivre enfin sa vie. Ricky, son problème c'est qu'il est cuit, enfin, il a l'air cuit et dans son milieu, ça fait une sacrée différence.
Ricky, il est tout rouge comme s'il était tombé dans le bouillon à la naissance. Ricky, dans son bayou, c'est comme un noir albinos. Ricky, il est né rouge alors que ses congénères sont tous crus, tendance gris-bleu clair et orange aux extrémités (on en a vu des violets !). Ricky, il avait la haine quand il est arrivé en ville. La haine des autres. Il avait sa petite goule toute retroussée de désespoir aussi et un mauvais rictus commençait à poindre au bord de ses pinces supérieures. Il se tenait tout aigri, avec ses petites pattes arrières recroquevillées comme pour se cacher, comme s'il avait honte de lui.
Et puis, je l'ai retrouvé un soir sous ma fenêtre. Il dormait au milieu des fougères. Il avait replié sa queue sur lui comme pour faire une petite couverture. Ses antennes était sagement mises de côté. Je croyais qu'il ne dormait pas car il n'avait pas de paupières et ses petits yeux noirs luisaient sous la lune comme des pépins de raisin sortis tout frais du grain.
En guise de reprise de contacts, voici un article où je te présente mon ami, Ricky.
Ricky, c'est mon meilleur ami. Il s'appelle Ricky.
Ricky est une écrevisse qui avait pris pour mauvaise habitude de nager en eaux troubles et puis un jour, ras le bol ! Marre ! Fais chier quoi ! C'est pour ça qu'il s'est enfui de son milieu naturel. Ricky, il en avait plein la queue de se coltiner les bouseux de son habitat et d'essuyer les remontrances. Ricky, je l'ai pas sorti du ruisseau. Ricky il s'est barré tout seul, en courant, les pinces dans le vent, grelottant des antennes, des larmes coulant tout le long du corps. Ricky il était à ça de se foutre sous une caisse mais il a préféré courir éperdument le long de la route pour rejoindre la ville et ses lumières, pour vivre enfin sa vie. Ricky, son problème c'est qu'il est cuit, enfin, il a l'air cuit et dans son milieu, ça fait une sacrée différence.
Ricky, il est tout rouge comme s'il était tombé dans le bouillon à la naissance. Ricky, dans son bayou, c'est comme un noir albinos. Ricky, il est né rouge alors que ses congénères sont tous crus, tendance gris-bleu clair et orange aux extrémités (on en a vu des violets !). Ricky, il avait la haine quand il est arrivé en ville. La haine des autres. Il avait sa petite goule toute retroussée de désespoir aussi et un mauvais rictus commençait à poindre au bord de ses pinces supérieures. Il se tenait tout aigri, avec ses petites pattes arrières recroquevillées comme pour se cacher, comme s'il avait honte de lui.Et puis, je l'ai retrouvé un soir sous ma fenêtre. Il dormait au milieu des fougères. Il avait replié sa queue sur lui comme pour faire une petite couverture. Ses antennes était sagement mises de côté. Je croyais qu'il ne dormait pas car il n'avait pas de paupières et ses petits yeux noirs luisaient sous la lune comme des pépins de raisin sortis tout frais du grain.
Depuis, Ricky règne en prince sur le jardin et il s'amuse comme un fou. Plus personne pour lui faire la morale, de la pâtée comme s'il en pleuvait, des nouveaux amis, un environnement hyper ludique. Pour lui, c'est une nouvelle vie qui commence.
La mère de Ricky le jour de son voyage de noce. C'est la seule photo qu'il a conservé de son passé.
La mère de Ricky le jour de son voyage de noce. C'est la seule photo qu'il a conservé de son passé. Ci-dessus, on repère tout de suite Ricky qui, malgré sa tendance à rougir, tient mieux la pose que ses congénères un peu vieux style, vraiment ringos.
Ricky, ce qui le fait vraiment kiffer, c'est de se jeter à corps perdu dans l'herbe. Pour lui maintenant la rivière, c'est vraiment de la merde.
Ricky, ce qui le fait vraiment kiffer, c'est de se jeter à corps perdu dans l'herbe. Pour lui maintenant la rivière, c'est vraiment de la merde. 
Ricky sèche au soleil. 
Ricky le jour de son anniversaire. Il a trop l'air de se marrer, j'adore !
Bon, là il fait un peu la tronche parce qu'il déteste les photos en fait ! Oh la gueule ! Mort de rire ! Et quand il croise les antennes, je peux vous dire, c'est mauvais signe !
Ricky et son nouvel ami, l'escargot... mais pas pour longtemps. Il va le boulotter à midi !!! Vieux salaud !
Ricky en pleine sieste. Il a replié ses petites pattes contre son corps. Trop chou ! Il doit être en train de rêver !
Ricky, le jour où il a fait pipi sur le bouquet de roses de la fête des pères ! On s'est marré comme jamais !
Ricky, dès qu'il est un peu trop sec, il file au lave-vaisselle, son grand kiffe.
Après, il commence à grimper sauvagement sur les paniers à couverts !
L'escalade des couverts sales, c'est le pied !
Direction, le tiroir du haut pour la grande pluie. On ferme la porte, on lance le programme tiède et c'est parti mon kiki !
Moi et Ricky au premier de l'an ! Partager cet article
