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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 23:06

Précédemment dans le journal intime de Marie-Camo :

 

  8 septembre 1958 au matin,

 

Cher Journal,

Cette nuit de noce, je me suis unie à mon mari dans la chair. J'avais voulu garder ma virginité jusqu'à ce moment béni.

(...)

J'avais mis ma nuisette, dernière création de Nancy Mecher, celle qui a inventé la nuisette. C'est Lily-Bergamote (ma cousine) qui m'en a ramenée une des Amériques. On... s'est allongés sagement, sur le ventre en se regardant comme des poissons chats avec Warren, mon mari flambant neuf. Au fait, je vous avais dit que la nouvelle constitution avait été votée par référendum ce matin ? On est à la Vème République ! Comme le temps passe vite !

Soudain, la porte a vrombi sous les coups qui lui étaient portés. C'était ma mère, ma tante, mon chaperon, ma belle-mère et ma cousine qui m'apportaient des fraises au Vermouth. Elles ont manqué renverser le plateau quand elles m'ont vues ainsi accoutrée. C'est vrai que les nuisettes, il n'y a que cette Américaine, Betty Page, pour les porter. Warren s'est senti obligé de se justifier, en expliquant que j'avais déchiré ma robe de nuit. Puis elles sont parties et on s'est allongés à nouveau sur le lit en se regardant d'un air chafouin. 

Après quelques fraises au Vermouth, j'était ronde comme une queue de pelle. Warren aussi. J'ai alors décidé de m'approcher de l'entrecuisse de Warren en faisant l'air d'être expérimentée, à l'américaine. Ce qui n'a pas manqué de faire lever un gros doute de dessous son pantalon. Mais la vérité, c'est que je ne savais pas ce qui pouvait s'y tapir. Pour m'aider, Warren a ouvert la braguette de son pantalon à pince, à rangé son caleçon long sur la chaise et s'est mis à se couper les ongles de pieds. Et là, sous mes yeux ahuris, j'ai vu ce petit serpent sans yeux, timide, qui se camouflait sous de nombreux replis de draps et de peau et qui tentait de me cracher dessus. Alors je l'ai mordu tant et si bien qu'il est rentré dans sa tanière comme un petit serpent pas sage. J'avais gagné le premier round. J'ai alors su que le loup, il n'était pas sous le lit, qui attendait de se jeter sur moi comme sur une grand-mère ou un petit chapon rouge. Le loup n'était pas un loup. C'était une gentille bête bien dressée.

Ouh la la, cher journal, si je me relisais, comme j'aurais honte. J'éspère que jamais ces lignes ne seront dévoilées par un esprit malintentionné !

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commentaires

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Cette Marie-Camo, on voit bien qu'elle en a déroulé du câble. Pour ceux qui croyaient qu'elle était trop sage...
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J'eusses préféré la recette des fraises au vermouth que cette ménagerie.
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Ce "In bed with Marie-Camo" me laisse sans voix, ce qui n'est pas le genre de la maison.<br /> Bisous choux genoux cailloux,<br /> *Jean-Luc Mélanchon dit "Chonchon la paimpolaise" par des esprits malintentionnés.<br />
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